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Article: Robots pro-Oligui sur Twitter : Quand l’opération de sauvetage tourne au fiasco

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Robots pro-Oligui sur Twitter : Quand l’opération de sauvetage tourne au fiasco

Bots défaillants, soutien raté : le président de la transition Brice Oligui a programmé une armée de faux comptes pour écrire des tweets d'éloges automatiques sur Twitter (X). Seul hic : une erreur technique a rendu l’opération ridicule, exposant au monde entier l’amateurisme du général à quelques jours du référendum.

Depuis environ une semaine, un phénomène pour le moins insolite déferle sur le réseau social X (anciennement Twitter) au Gabon. Sous plusieurs publications du président Brice Oligui Nguema, ou dans les tweets où son nom est mentionné, des vagues de commentaires de soutien apparaissent mystérieusement, venant de comptes sans antériorité. Pourtant, cette mobilisation de dernière minute, censée peaufiner la popularité numérique du président, présente un léger hic : elle est assurée par des bots… légèrement défaillants. Erreurs syntaxiques, noms mal formulés, code manquant et hashtags incomplets : ces tweets sponsorisés font rire le public au lieu de le convaincre.

Voici quelques liens où l'on peut trouver les robots en action :

https://x.com/gabon_2025/status/1854883723029643571?t=05wMb9d-q8dT5twZ75A2BA&s=19

https://x.com/gabon_2025/status/1854586354002542962?t=xY9SaTfI48G8Uzd2BI31Dw&s=19

https://x.com/PresidenceGA/status/1855170175856750666?t=KZipiAtPSBIhW69iYk5VzQ&s=19

 https://x.com/PresidenceGA/status/1854210134844776662?t=pXF35nSyuYVl9yVNjD4i5A&s=19

https://x.com/oliguinguema/status/1854153061523968374?t=zo_v4cevBEOwx3-eiAz0Dw&s=19

https://x.com/ZitaOligui/status/1854624820086120725?t=p7nG1gdtWsuvNB5hXZcaJQ&s=19

Les internautes gabonais, loin d’être dupes, observent ce spectacle numérique d'un œil mi-amusé, mi-indigné, dénonçant le subterfuge maladroit et cette tentative ratée d’enjoliver l’image présidentielle. Revue de détails sur cette opération de "soutien-bots" qui tourne à la parodie.

 

 

Une fabrique de soutien fictif pour un président qui tremble ?

Dans un scénario qui semble sorti tout droit d'une série satirique, les équipes de communication du président ont apparemment décidé de dépenser quelques billets sur le darkweb pour faire briller l’aura du chef de l’État sur les réseaux sociaux. Les résultats ? Des vagues de commentaires automatisés, truffés de bugs, d’erreurs de syntaxe, et de hashtags hasardeux qui, loin de susciter le respect, ont déclenché une avalanche de moqueries.

Exemples à l’appui, ces fameux tweets de soutien se révèlent plus risibles qu’inspirants :

Ces messages maladroits et identifiables au premier coup d'œil font la risée des internautes. Que penser de ces erreurs de code visibles, de ces emojis non chargés, ou encore de ces mentions ratées ? Ce soutien-là, visiblement acheté à la va-vite, manque cruellement d'authenticité. La situation frise le comique.

Des internautes consternés par le spectacle

Loin de générer l’enthousiasme populaire attendu, ces interventions automatiques suscitent la méfiance. Les Gabonais, loin d'être aveuglés par ces maladroites manœuvres numériques, s'en amusent ouvertement, pointant du doigt une tentative désespérée de gonfler artificiellement la popularité présidentielle. Les utilisateurs de X ironisent sur ce "soutien artificiel", y voyant la preuve que le président a plus de bots que de véritables partisans pour défendre sa cause en ligne.

Les captures d'écran de ces commentaires défaillants circulent à une vitesse folle sur la plateforme, alimentant des conversations sarcastiques sur l'authenticité de la communication présidentielle. Un internaute commente, en reprenant un des messages défectueux : « Si même nom_oligui n’arrive pas à se souvenir de son propre nom, comment voulez-vous qu’il se souvienne de nous ? » ; un autre enchaîne, moqueur : « On savait que la politique était un jeu, mais là on frôle la farce ! »

Une stratégie qui aura eu un effet dévastateur… à l’inverse

Au-delà des moqueries, cette tentative ratée de manipulation numérique soulève des questions sérieuses. Pourquoi recourir à des bots, quand le soutien réel devrait, en principe, émaner de la population elle-même ? Cette maladresse numérique semble renforcer l’idée que le pouvoir est déconnecté de son peuple et ne peut compter que sur des moyens artificiels pour soigner son image. Une démarche qui apparaît d'autant plus paradoxale dans un contexte où la transparence et la proximité avec le peuple sont brandies comme des valeurs centrales par le président, à quelques jours d’un référendum décisif pour l’avenir du pays.

Pour l’instant, l’opération de « communication » prend des airs de fiasco monumental, confirmant que les bots ne remplaceront jamais l’engagement authentique des citoyens, et qu’à trop jouer avec la fiction, on finit par s’y brûler.

 

1 commentaire

Triste de se dire que même Ali aurait fait mieux. Parce qu’au final on en est là car, les comparaison est inévitable et malheureusement c’est à qui triche le mieux.

Clavin

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