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Article: Ingérence des USA en Afrique : Joseph Sany, vice-président de l’USIP et l’ambassadrice Vernelle Trim Fitzpatrick complices de fraude électorale au Gabon ?

Gabon 2025
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Ingérence des USA en Afrique : Joseph Sany, vice-président de l’USIP et l’ambassadrice Vernelle Trim Fitzpatrick complices de fraude électorale au Gabon ?

Le 16 novembre 2024, le Gabon a organisé un référendum constitutionnel marqué par des scores ubuesques et une participation fantaisiste, affichant parfois des taux de participation de 120% dans certains bureaux.

Les résultats, qualifiés de "staliniens" par de nombreux observateurs, ont suscité de vives critiques et remises en question. Parmi les responsables internationaux pointés du doigt, le Dr Joseph Sany, vice-président du centre africain de l’Institut américain pour la Paix (USIP), et l'ambassadrice Vernelle Trim FitzPatrick, ambassadrice représentant les États-Unis au Gabon, sont accusés de complicité dans cette mascarade démocratique afin de protéger les intérêts américains qui viennent de décrocher de juteux contrats de coopération militaire… Au détriment de la France.

Fraude évidente, participation fantaisiste : les USA ferment les yeux

Le référendum a enregistré ce samedi des taux de participation et de votes en faveur du "oui" qui défient toute logique. La participation officielle a été annoncée le soir même à plus de 71%, avec un taux de vote favorable au « oui » dépassant les 92%. Deux jours plus tard, la participation a été revue à 53%, au regard des images de bureaux vides qui ont tourné sur les réseaux sociaux. Puis, un document gouvernemental donnant les résultats par région a permis de mettre en lumière des trucages particulièrement grossiers, comme des taux de participation de 100% dans tous les bureaux d’une même région, et un résultat de 100% pour le « Oui » dans chacun de ces bureaux, ce qui est statistiquement impossible en démocratie.

Ces chiffres, qualifiés de « fantaisistes » voire de « faux évidents » par de nombreux experts, ont été remis en question par des organisations de la société civile, des figures de l'opposition et de nombreux internautes, qui ont dénoncé des manipulations massives des urnes et des bulletins de vote.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus qu’un désintérêt : une complicité

Le Dr Joseph Sany et l'Ambassadrice Vernelle Trim FitzPatrick, en tant que représentants de la communauté internationale, avaient un devoir de surveillance rigoureuse et d'impartialité. Ils faisaient partie des observateurs internationaux désignés pour surveiller ce scrutin qui fait suite, rappelons-le, à un coup d’Etat du général Oligui le 30 août 2023.

Cependant, leur comportement durant le référendum a été jugé laxiste et plus que complaisant. Ils ont apparemment fermé les yeux volontairement sur les anomalies flagrantes, contribuant ainsi à légitimer un processus électoral contesté. Le Dr Joseph Sany ,en tant que Vice-Président du centre africain de l’USIP, aurait dû exercer une vigilance accrue. Son silence face aux irrégularités est perçu comme une approbation tacite.

L’ambassadrice Vernelle Trim FitzPatrick, elle, a évité de condamner publiquement les irrégularités constatées, malgré les preuves tangibles présentées par des organisations locales et internationales. Cette attitude est interprétée comme une tentative de couvrir les manœuvres du gouvernement gabonais pour des raisons évidentes.

Ingérence néfaste de l'administration démocrate américaine

Les critiques vont plus loin, accusant l'administration démocrate des États-Unis d'une ingérence néfaste en Afrique, motivée par des intérêts militaires dont ils n’ont jamais fait mystère. En effet, des négociations viennent d’aboutir pour une coopération militaire entre le Gabon et les États-Unis, sous la direction du général Oligui, actuel président de la transition et principal partisan du "oui" au référendum. Les Etats-Unis deviendront donc, sous la houlette du général, les partenaires privilégiés de ce petit pays aux grandes ressources pétrolières, au détriment de l’allié historique, la France. Ainsi sont les termes de leur accord du 3 octobre 2024 : « Les États-Unis et la République du Gabon déclarent par la présente leur intention commune de maintenir des contacts réguliers afin de renforcer les relations entre les États-Unis et le Gabon dans l’objectif d’établir un partenariat stratégique global et multisectoriel plus fort et plus durable. En outre, les États-Unis et le Gabon s’emploient à conclure un accord de coopération en matière de défense. »

Cette situation a donc conduit à une bienveillance excessive de la part des observateurs américains, qui ont semble-t-il privilégié la consolidation de ces intérêts plutôt que l'intégrité du processus démocratique.

Appels à la responsabilité

Des appels à la responsabilité et à des sanctions sont lancés, tant au niveau national qu'international, pour contrer cette ingérence et restaurer la transparence dans les processus électoraux. Les organisations de la société civile et les partis d'opposition gabonais exigent que le Dr Joseph Sany et l'Ambassadrice Vernelle Trim FitzPatrick rendent des comptes pour leurs actions. Des appels à des sanctions économiques et diplomatiques contre le Gabon sont en cours, afin de protester contre la manipulation des résultats du référendum.

Des enquêtes internationales sont également demandées par des observateurs indépendants pour établir la vérité sur le rôle des observateurs et des représentants diplomatiques.

Impact sur la démocratie en Afrique

Cette situation constitue un véritable scandale international et souligne les dangers de l'ingérence politique et militaire des puissances étrangères dans les affaires internes des pays africains. Elle remet en question la crédibilité des observateurs internationaux et érode la confiance des populations africaines dans les institutions démocratiques.

La complicité présumée du Dr Joseph Sany et de l'Ambassadrice Vernelle Trim FitzPatrick dans les résultats fictifs du référendum gabonais est inacceptable. Il est impératif que ces individus rendent des comptes pour leurs actions, afin de prévenir de telles manipulations à l'avenir et de renforcer la démocratie en Afrique. La communauté internationale doit rester vigilante et s'engager fermement pour garantir la transparence et l'intégrité des processus électoraux dans les pays en développement.

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