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Article: Kongossa sur la nomination posthume d'Odette Edjiegoye : Oui, c’est bien vrai !

Gabon 2025

Kongossa sur la nomination posthume d'Odette Edjiegoye : Oui, c’est bien vrai !

Le Gabon est secoué par une nouvelle qui, au départ, pouvait sembler être une simple rumeur sortie des réseaux sociaux. La nomination posthume d’Odette Edjiegoye au Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) a fait le tour de la toile, certains criant à la désinformation, d’autres affirmant que c’était impossible. Après enquête, il est temps de lever le voile : oui, c’est bien vrai, et ce scandale est tout à fait réel !

 

Ce qui semblait être une rumeur s’avère un fait

Lorsque l’histoire a éclaté, nombreux étaient ceux qui pensaient qu’il s’agissait encore d’un de ces Kongossa, un buzz exagéré par les réseaux. Mais les sources sont formelles : TV Plus Afrique et Gabon Media Time ont confirmé cette nomination étonnante et choquante. L'institution chargée de conseiller sur des questions cruciales pour la société gabonaise a bel et bien officialisé la nomination d'une personne décédée, plusieurs mois après sa disparition.

Alors, pourquoi une telle bévue ? Erreur humaine ? Dysfonctionnement administratif ? Ce qui est certain, c’est que cette situation dépasse la simple maladresse. Il s’agit d’un échec institutionnel qui met en lumière des pratiques pour le moins douteuses au sommet de l'État.

 

La vérification de base… inexistante ?

Il est difficile de comprendre comment une telle erreur a pu se produire. Comment une institution aussi prestigieuse peut-elle nommer une personne sans vérifier son éligibilité, c’est-à-dire son existence même ? Cela révèle un manque criant de rigueur dans la gestion des affaires publiques. Des documents mal classés ? Des fichiers obsolètes ? Quelle que soit l’explication, le problème semble plus profond : une absence de contrôle élémentaire.

Cette nomination a relancé le débat sur la compétence et l'efficacité des institutions gabonaises. S’il est possible de nommer une personne décédée, qu’en est-il des autres processus administratifs ? Sommes-nous face à une administration qui fonctionne en mode automatique, sans réelle supervision ?

 

Les réseaux sociaux avaient raison

Ce qui a également frappé, c’est la rapidité avec laquelle les internautes gabonais ont flairé l’erreur. Dès l'annonce, plusieurs voix se sont élevées sur X (Twitter) pour dénoncer ce scandale, pensant d’abord à une mauvaise plaisanterie. Cependant, la confirmation de cette nomination posthume a donné raison à ceux qui avaient raison de s’indigner.

"Quand j’ai vu la nouvelle, j’ai pensé que c’était un hoax," explique un utilisateur. "Mais non, on nous dit que c’est sérieux. Dans quel pays vit-on ?!"

D’autres utilisateurs ont immédiatement souligné l’incompétence de ceux qui dirigent : "Nommer une morte, c’est la preuve que notre administration est en pilotage automatique." Ces réactions montrent bien l’indignation croissante face à cette erreur qui, malgré sa gravité, semble presque surréaliste.

 

Un symptôme de plus dans un système défaillant

Ce scandale n’est pas isolé. Il reflète un problème plus large au sein de l’administration gabonaise. Un manque de rigueur, une absence de transparence, et une gestion publique qui semble déconnectée de la réalité quotidienne. Alors que le pays traverse une période de transition politique, ce genre d’erreurs ne fait qu'accentuer la méfiance des citoyens envers leurs institutions.

D'autant plus que cette nomination survient alors que le Gabon est en plein débat sur la refonte de sa Constitution, avec l’article 53 qui exclut 94 % de la population de l’accès au pouvoir. Alors que les discussions sur la rigueur, la compétence et la bonne gouvernance sont au cœur des préoccupations, cet épisode vient renforcer l’idée que l’administration gabonaise n’est pas encore prête pour un véritable changement.

 

Oui, c’est réel, et c’est inquiétant

Après enquête, il ne fait aucun doute que la nomination posthume d'Odette Edjiegoye est bel et bien une réalité. Ce n’est ni un hoax, ni une exagération des réseaux sociaux. C’est un exemple frappant de la mauvaise gestion qui gangrène certaines institutions du pays, où même les erreurs les plus grossières semblent passer inaperçues.

Au-delà du scandale, cette affaire pose une question cruciale : comment l’administration gabonaise peut-elle espérer rétablir la confiance des citoyens si elle est incapable d’éviter des erreurs aussi basiques ? Ce n’est pas simplement une nomination erronée, c’est un symptôme profond de l’état de délabrement d’un système qui doit urgemment se réformer.

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